samedi 8 août 2009

Millefeuille d'aubergines: c'est classe, c'est italien!

Pour 4 personnes :
4 aubergines
2 tomates
300 g de mozzarella au lait de bufflone
2 cuillères à soupe de mascarpone
4 cuillères à soupe de parmesan râpé
2 cuillères à soupe de basilic ciselé
ail,sel, poivre
huile d'olive

Couper les aubergines en tranches fines, dans le sens de la longueur. Les saupoudrer de sel, et laisser dégorger quelques heures. Pendant ce temps, faire revenir 4 belles gousses d'ail coupé très petit avec un peu d'huile d'olive. Ne pas le laisser brûler surtout. Réserver.
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
Frotter les tranches d'aubergines pour enlever le sel. Les faire revenir 5 mn de chaque coté à feu doux dans un fond d'huile d'olive.

Dans un plat à gratin légèrement enduit d'huile d'olive, disposer le mille feuille: une tranche d'aubergine, une tranche fine de tomates, une tranche d'aubergine, une tranche de mozzarella enduite de mascarpone, une tranche d'aubergine, une couche d'ail préalablement mélangé avec le basilic finement ciselé, salé et poivré, une tranche d'aubergine....
Si on aime, ce n'est pas obligatoire, on peut ajouter du parmesan sur le dessus, couvert d'un filet d'huile d'olive.
Vingt minutes au four
Décorer à la sortie du four d'une feuille de basilic.

la cuisine a koko



Un extrait de Groland Mag Zine:
une nouvelle recette pour les oeufs de Benat...
cliquez sur le:

jeudi 25 juin 2009

Association luzienne SOS BARBOTEUSE

photo: RIUDE, Flickr

Qui n'a pas quelques cartons oubliés de vêtements pour bébés ou enfants, une robe de femme enceinte ou une poussette dans son garage? Qui ne s'est pas demandé un jour à qui donner ce jouet, ces chaussures taille 28, ou cette table à langer, en repoussant à demain: un mélange de nostalgie d'un bébé maintenant grand, et de franche flemme de trier tout ça!
Apporter le tout à SOS Barboteuse, à Saint Jean de Luz, c'est une bonne solution. Tout est trié, donné, récupéré, rien n'est bêtement jeté. Les articles en bon état vont servir à d'autres enfants. Les vêtements en mauvais état seront recyclés par l'association, qui existe depuis 17 ans.
C'est une démarche pour l'environnement, et humainement positive.
Coté mamans, une adhésion de 15 euros vous donne droit à autant d'achats que vous voulez pendant un an. Les prix minuscules vont de 10 centimes à quelques euros, pour des vêtements parfois neufs et même de marque. Rien ne vaut un petit body en coton tout doux trouvé à SOS Barboteuse, et le porte monnaie n'en souffrira pas...
Que ce soit pour donner ou pour habiller les petits, encore moins cher que les soldes, venez faire un tour à l'association:
SOS Barboteuse
Impasse des Ecoles 1er étage, à Saint Jean de Luz 0559080404 ou 06 86 67 79 81
ouvert lundi de 14 à 16H00, mardi et jeudi de 10 à 16H00, mercredi de 10 à 12H00

(attention, fermeture du 3 au 21 Aout)

mardi 9 juin 2009

Les artichauts en barigoule


Ingrédients
2 oignons frais
1 boite de tomates concassées
5 artichauts
2-3 carottes
2 gousses d'ail
1 verre de vin blanc ou rosé
150 gr de lardons, ou ventrèche ou chorizo
laurier et thym

Faire revenir les oignons et les lardons dans un peu d'huile d'olive.
Couper les artichauts en 4, les effeuiller (en laissant la racine de la feuille sur 0,5cm) et les débarrasser du foin.
Ajouter aux oignons les morceaux d'artichauts, les carottes, l'ail, les lardons et le vin, à feu vif. Puis rajouter le concassé de tomates, le laurier et le thym. Saler et poivrer. Cuire à feu moyen environ 20 mn.
Recette savoureuse d'Angela (testée avec les délicieux artich' de Beñat)

vendredi 17 avril 2009

40% de la pêche serait gaspillée, selon le WWF

Alors que les pêcheurs français réclament une hausse des quotas de prise, un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que 40% des animaux pêchés dans le monde le sont par erreur. Un beau gâchis qui aggrave le problème de l'exploitation des ressources maritimes.
(cliquer sur le titre pour lire l'article)
Ca m'enerve.

samedi 21 mars 2009

Amap: ça trépigne au portillon!

A Athènes, des comités de quartier, en manque de verdure, attaquent au marteau piqueur le béton des parkings privés pour y planter des arbres et des fleurs. La police arrive, mais le béton est cassé et les arbres plantés.
Il est intéressant d'analyser les derniers rebondissements dans l' évolution des Amap au Pays Basque. A ce jour, plus de 80 familles de Saint Jean de Luz et des alentours sont sur liste d'attente pour intégrer une Amap. Malheureusement, pour l'instant, aucun maraîcher ne peut se porter candidat. Au lieu de baisser les bras, ces familles ont décidé, lors d'une réunion en présence Isabella Barreix, du relais Amap Pays Basque, de créer leur Amap autour d'autres produits (pain, viande, produits laitiers etc...) en attendant les légumes.
Fascinant, et tout à fait dans l'air du temps, il me semble. Un frisson, que l'on sent un peu partout dans le monde, des gens, impatients, irrités de voir les "décideurs" traditionnels ne pas réagir, se prennent en main et agissent en association. Que les institutions, les élus, traînent à épauler les jeunes agriculteurs qui cherchent des terres, et des financements, c'est regrettable. Que des habitants du Pays Basque créent en avance des associations, lançant le message "On est là, on vous attend, on vous soutiendra", c'est formidable.

Sylvie

Si rejoindre une de ces association vous intéresse, voici les coordonnés:

Hendaye Biriatou : noelle.iza@neuf.fr

Sare : laurence-pouyet@wanadoo.fr

Saint Jean de Luz - Ciboure : muriel.callard@wanadoo.fr

Bidart - Guéthary - Arbonne - Ahetze : steph@stuffeandcie.com

Ustaritz : phml.lacaze@wanadoo.fr

Biarritz : jcdebet@msn.com ou sophiedemaille@voila.fr

Anglet : jphmenard@neuf.fr

Bayonne : adeline.kahsnitz@free.fr

Landes Sud : amaplandes@amap-aquitaine.org



dimanche 15 mars 2009

Visite d'un four à pain à Came

En fin d'après midi du samedi 7 Mars, nous avons poursuivi notre périple en direction de Came (64) pour rencontrer Philippe, meunier et boulanger, et visiter son magnifique four à pain. Ce four à bois a été construit au début du XXème siècle par la famille de Georges, boulanger aujourd’hui en retraite. Philippe a décidé de reprendre le flambeau et continue d’y cuire le bon pain d’autrefois. Il nous a fait une démonstration d’allumage de ce four qui est alimenté par du bois d’acacias. La lune, l’humidité et la présence de « vent du Sud » sont des paramètres qui influent sur le fonctionnement du four et la cuisson du pain! Le four est allumé 4 jours par semaine. Philippe y cuit même des brioches !

Quelle est la recette du pain ? 60kg de farine de blé + 40 litres d’eau + 200g de sel de Guérande + du levain dont le savoir-faire très délicat ne sera pas révélé ici !

D’où vient la farine ? Du moulin à eau de Lantabat (64), près de Saint-Palais. Suite aux inondations, une opération pour curer la nasse s’est avérée nécessaire. Le blé bio vient de Salies de Béarn.

Quels sont les types de pain fabriqués ? Pain à la farine de blé en 500g ou 1kg. Pains aux céréales : pavot, sésame, 5 graines. Pains fantaisie : miel/raisin, châtaignes, noix du Périgord, sans oublier les brioches.

Notre rencontre avec Philippe s’est achevée par un succulent goûter, où nous avons dégusté la brioche ! Philippe nous invite cet été à visiter le moulin.

Barbara

Visite de notre Amap chez un éleveur bio.



Samedi 7 Mars fut un grand moment pour notre AMAP : nous sommes allés rencontrer de nouveaux producteurs pour élargir la diversité de notre panier. Constitué actuellement de savoureux légumes, il va s’agrémenter de viande et de pain.

Pour la viande, nous avons visité la ferme bio de Maritxu et Henri a Esquiule (64) qui élèvent des veaux et des agneaux et peuvent donc nous fournir en viande de veau, bœuf, moutonné et agneau de lait. Henri a repris la ferme à la retraite de son père et avait commencé les démarches de reconversion au bio bien avant la vache folle. L’activité de la ferme permet de faire vivre cette famille : Maritxu se consacre davantage à la vente de la viande bovine "Blonde d'Aquitaine" sous appellation bio ou Idoki, pour notre plus grand plaisir !

Nous avons été chaleureusement accueillis à déjeuner. Pendant la visite les moutons se sont même laissés caresser ! Voici un extrait des questions/réponses :

Les contraintes du bio

Pour être certifié bio, les contraintes sont très strictes et diverses. Elles concernent par exemple l’alimentation des bêtes, le nombre d’animaux par m² (2 vaches par hectare), les soins vétérinaires (restriction des antibiotiques), les effluents azotés de la ferme, etc… Ecocert est l’organisme qui contrôle la ferme pour attribuer l’appellation bio. Les bêtes sont abattues à l’abattoir de Mauléon.

Que mangent les bêtes ?

Céréales, foin, maïs, fèveroles (grosses graines riches en protéines) qu’ils essayent de produire eux-mêmes. L’éleveur est aussi cultivateur !

Quand naissent des petits ?

L’insémination artificielle est loin d’être systématique. Les vaches sont en compagnie du taureau : l’insémination naturelle est favorisée. Le veau naît alors au printemps. La gestation d’un veau dure 9 mois. Pour les agneaux, la période des naissances dépend des races (charolaise, tarasconnaise …) Les « vaches à viande» sont moins grasses que les « vaches à lait ». Une vache pèse environ 500kg et donnera la moitié de son poids en viande.

Notre colis de viande : la bête est abattue 10 jours avant la préparation des colis. Le colis comprend différents morceaux de viande, présentés sous vide avec étiquette (nom du morceau, poids, etc…). La viande sous vide que nous achetons froide est A CONGELER après réception et A CONSOMMER DANS L’ANNEE.

Pour éviter de décongeler la viande au dernier moment au micro-onde, la sortir la veille ou mieux : la placer au réfrigérateur (conseillé pour des raisons gustatives et sanitaires mais aussi pour faire des économies d’énergie : le froid apporté par la viande congelée va diminuer le temps de fonctionnement du réfrigérateur et donc sa consommation électrique (à condition de ne pas laisser la porte ouverte trop longtemps !)

Livraison des colis: les dates de ce 1er contrat viande sont aménagées spécialement pour pouvoir commencer au plus vite avec notre AMAP tout en s’insérant dans le planning déjà établi de Maritxu :

Avril : boeuf, Juin : veau, Juillet : moutonné.

Les dates exactes seront confirmées ultérieurement aux membres de l’AMAP Donibane. Pour le contrat de fin d’année: dès juin ou en septembre : signature des contrats. En octobre : bœuf. En novembre : moutonné. En décembre : veau

Invitation : Maritxu nous invite à la visite de l’exploitation d’un de ces collègues, un producteur bio de Saint Palais prévue le Samedi 3 Octobre.

Barbara

mardi 3 mars 2009

Un nouveau site écolo qui a l'air pas mal....


Bon, il vient de passer en version papier, mais on peut toujours le tester sur internet. A première vue, la ligne éditoriale aborde sans tabou tous les sujets sous un angle environnemental, mais il faut voir sur la longueur.
Un des fondateur de la revue est déjà connu, Water Bouvais.
Extrait d'une interview qu'il a accordé au Nouvel Observateur en janvier 2005
"Quand Gap harcèle moralement ses salariés, quand Nike étrangle ses sous-traitants, quand Coca vend sous la marque Dasani de l’'eau du robinet, quand Enron maquille ses comptes et ruine ses salariés en les persuadant de mettre dans leur plan d'’épargne-retraite des actions de leur propre entreprise, ce sont les multinationales qui vont trop loin."
suite

samedi 21 février 2009

Peut mieux faire, la France!




La France est au neuvième rang des agricultures bio en Europe, avec 2% des terres cultivées consacrées au bio.
article de RUE89, avec le carte de l'Europe
la-france-lanterne-rouge-de-lagriculture-bio-europeenne

mardi 10 février 2009

L'écobarre, facile à installer, un instrument de veille

Faire connaître lEco-barre

L’Eco-barre est gratuite, c’est une Barre d’Outils qui permet en un clic d’avoir accès à des centaines de services directement opérationnels et vérifiés sur l’environnement et le développement durable :

  • quel est le niveau de pollution de l’air dans ma ville aujourd’hui,
  • quelle est la qualité de l’eau du robinet et le niveau de pollution du sol de ma commune ?
  • quel producteur paysan bio fait de la vente directe près de chez moi,
  • quels produits contiennent des OGM ou des paraben ?
  • comment échanger ou donner des objets dont je ne me sers plus, que faire de mes anciennes lampes, ordinateurs et téléphones portables ?
  • mon entreprise a-t-elle un comportement écologique, comment agir en l’entrepreneur social ?
  • comment recycler ma voiture, choisir une voiture faiblement polluante ?
  • quel est le diagnostic énergétique de mon logement ?
… et des centaines d’autres services et informations directement utiles dans notre quotidien d’Eco-Citoyen

jeudi 1 janvier 2009

Bonne Année à tous, et merci Beñat!










arbre en fin d'hiver, bourgeons naissants
credit photo: vieux bandit flickr


L'année 2009 arrive, et ceux qui voulaient que le monde ne change surtout pas vont être déçus.
La croissance zéro repointe son nez. Les grandes industries traditionnelles vacillent. Beaucoup s'arrêtent de consommer sans réfléchir: au delà du prix, on commence aussi à évaluer l'empreinte environnementale, les additifs chimiques, le respect de la main d'oeuvre. Tous ces éléments, ignorés plus ou moins il y a quelques années, sont maintenant déterminants pour la plupart d'entre nous.
Car tout se mélange dans notre tête: réchauffement climatique, crise économique, chômage... Et si cet effondrement des structures économiques mondiales était un espoir pour notre planète? Sa chance, même? On peut l'écrire autrement. Pourquoi la lutte contre le réchauffement climatique n'offrirait pas à l'économie mondiale une opportunité de relance: sur des bases morales et environnementales plus saines.
Relance de la croissance, oui, mais dans l'écologie. Exiger des gouvernements que les aides soient dirigées exclusivement vers la reconversion d'un monde respectueux de l'homme et de son environnement. En cessant par exemple de sauver des entreprises qui s'empressent en suivant de licencier, afin de grappiller quelques miettes. En osant reconsidérer la notion de profit, pour l'associer à la notion de bénéfice environnemental et humain. En imaginant plus loin que la prochaine élection: projeter de nouveaux métiers, nettoyer le système des formations professionnelles, profiter de la jonction ANPE/ASSEDIC pour insuffler un nouvel esprit.
Repenser ce que l'on enseigne dans nos lycées agricoles (le bio y est quasi inexistant, me dit-on), ainsi que les enseignements dans les écoles de commerce: enseigner comment vendre, oui, mais aussi étudier au détriment de qui, de quoi?
Ceci semble irréaliste. Mais l'économie dirige tout, et elle vient de se croûter splendidement. Elle est pragmatique, l'économie, et pas si bête. Il faut juste qu'on lui mette le nez dedans.
2009, il faut l'aborder franchement. Acheter bio chaque fois qu'on peut. Cesser de gaspiller l'énergie. Recycler, réparer, récupérer, échanger, donner. Marcher plus souvent et laisser la voiture. Investir si l'on peut dans des actions développement durables ou solidaires, en laissant au grenier les rendements à 10%.
Et ne pas laisser les autres agir à notre place. S'engager dans une association, un parti, un club, un mouvement en accord avec qui nous sommes vraiment. Parce que chercher son cageot AMAP le samedi, c'est bien. Et les 6 autres jours?
Beñat, notre maraîcher de l'Amap de Saint Jean de Luz, a commencé l'année dernière. Avec notre aide, il s'est lancé dans l'aventure et je me souviens de son air hésitant lors de la première réunion. Il engageait sa famille, aussi. Il a eu beaucoup de courage. Franchement, il a montré la voie. Chacun dans sa petite vie peut commencer à changer le monde.
Il n'y a pas que moi qui le dit. Avec des mots plus savants Jacqueline McGlade, qui dirige l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), conseille de"penser l'économie comme une filiale de l'environnement" (dans le journal Le Monde du 26 décembre). C'est un bon départ pour l'année 2009.

Bonne Année à toutes et à tous!
Sylvie
Bonne Année 2009 à toutes et à tous!!!!